"En premier je dois dire que je suis le plus jeune des petits-enfants de ma grand-mère. Donc c'est aussi moi qui a peut-être le moins connu ma grand-mère. Je me suis rendu compte en écrivant ça qu'elle a été pour moi plus une figure qu'une personne. C'était elle l'héroïne des histoires de ma mère, la cuisinière de la soupe aux cinquante affaires. Je me suis rendu compte aussi que même si l'amour entre elle et moi était gêné, comme si ni elle ni moi ne savait si on méritait l'amour de l'autre, cet amour était bel et bien réel. Et ça, y'a seulement une personne avec une grande âme qui puisse être en mesure de le communiquer. Je pense que ça je l'hérite d'elle."

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Je sais pas comment rendre un hommage
Je voulais entendre la mère de ma mère
J'ai mis un coquillage dans un coquillage

Elle m'a dit : "La vie c'est comme un livre
Tu t'en rends compte quand il faut que tu tournes la page
Même quand ça fait mal. Surtout si ça fait mal
Surtout quand tu te rappelles
De toutes celles
Qu'on a lues en diagonale

S'il te plaît fais-toi pas de la peine
Tu sais, moi je suis légère comme un nuage
Quelque part, je crois, entre le ciel, le sable et la plage
Ici on est tous des enfants. Y'a des palmiers. Y'a des érables
Les flocons tombent en fleurs, des saveurs d'aurores boréales

Maintenant, la vie a plus de sens, même si elle est pas toujours évidente
Moi, j'ai pleuré de rire quand j'ai revu mes parents, leurs parents et ta tante
Mais surtout prends ton temps

Tu sais, nous on sera là, à t'attendre
Malcolm, l'Univers est grand mais le Cœur l'est encore plus.
Celui de ma fille t'appartient, prends en soin jusqu'au terminus.

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